En 2024, aidez-nous à #allerplusloin
Oui, pour corriger la trajectoire que l’humanité emprunte inexorablement, chacun·e à son échelle peut agir, notamment dans nos pays sur-développés, pour réduire autant que possible nos émissions de CO2 et dans ce domaine, chaque geste compte.
Mais seuls, ces gestes ne suffiront pas à offrir un avenir meilleur à toutes et tous.
Sans réel changement de la part des industriels et politiques, et sans meilleure répartition des richesses, les conditions de vie des plus pauvres continueront à se dégrader.
Pour de nombreux·ses habitant·es du Myanmar, du Mali, du Tadjikistan par exemple, à cause des changements climatiques, les ressources et les terres sont aujourd’hui menacées et le temps presse. Dans ces situations, se développer pour survivre, vivre ou mieux vivre est déjà intimement lié à la protection des écosystèmes.
Si nous n’agissons pas là bas aussi et maintenant, la transition énergétique laissera de côté celles et ceux qui ne peuvent se l’offrir et qui, pour autant, ont droit à des conditions de vie décentes.
Alors, que pouvons-nous faire?
Notre ONG a choisi – depuis bientôt 50 ans – un mode d’action complémentaire, qui consiste le plus souvent à mettre de l’énergie là où elle permet en même temps de lutter contre la pauvreté et pour l’environnement.
Comme nous, vous pensez qu’il faut commencer par soi-même, et vous avez déjà entamé votre transition écologique à votre échelle en réduisant, déconsommant, voyageant moins ou différemment.
Comme nous, vous êtes probablement déjà engagé·e dans de multiples actions environnementales ou sociales et vous n’avez plus le temps pour faire davantage. Nous savons cela. Nous savons que vous êtes déjà très sollicité·es. Mais il n’y a que vous qui êtes susceptibles de nous aider à continuer, et à aller plus loin. Participez à notre campagne comme vous le pouvez, à hauteur de vos moyens, faites un don ou bien diffusez ces visuels autour de vous.
Aidez-nous à faire connaître et comprendre cette idée que nous défendons, que nous devons, d’un point de vue climatique aussi, la solidarité à nos frères et sœurs à travers le monde, sans quoi nos belles actions, si courageuses soient-elles, ne suffiront pas.
Un grand merci pour votre soutien.
Marie-Noëlle Reboulet,
Présidente
POUR TOUT LE MONDE, PARTOUT : PLUS D’ÉNERGIE, PLUS DE SOLIDARITÉ
Nos équipes s’investissent dans de nombreux pays où des enjeux de transition énergétique rencontrent des enjeux de développement humain. Aujourd’hui encore, 760 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité, et 2,3 milliards de personnes n’ont pas accès à des équipements de cuisson propre. Dans ces situations, il faut chercher, tester, mettre en place, développer et suivre des solutions qui permettent d’améliorer les conditions de vie et de travail.
Au Tadjikistan, faire feu de tout bois contre la précarité
Au Tadjikistan, 29% de la population vit sous le seuil de pauvreté et doit faire face à des conditions climatiques extrêmes, en hiver (-45°) comme en été (+40°).
Près de 70 % de la population vit dans des zones rurales et principalement d’agriculture de subsistance.
Malheureusement, celle-ci est entravée par une importante dégradation des sols, amplifiée par la surexploitation du bois.
La population fait aussi face à un manque d’accès à l’eau et à des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes : glissements de terrain, crues soudaines ou encore coulées de boue, sans compter que bon nombre de maisons sont mal isolées.
Dans cette situation, agir contre la pauvreté passe par agir pour l’environnement, et réciproquement.
dans cette situation, le geres agit déjà pour :
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le relogement de familles affectées par des catastrophes naturelles
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le développement de serres restituant l’énergie du soleil la nuit
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la mise en place de celliers de stockage bioclimatiques
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l’isolation d’écoles pour un confort thermique satisfaisant
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la sensibilisation aux solutions de logement à faible consommation d’énergie
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des formations sur l’isolation thermique des bâtiments
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l’incitation à créer des prêts “verts” pour aider au financement
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tout ceci ne suffira pas, même si comme dirait Souchon, “c’est déjà ça”.
Au Bénin, l’accès à l’énergie développe l’emploi tous azimuts
Sur les 11 millions d’habitant·es du Bénin, 70% vivent en zone rurale, et majoritairement avec des activités agricoles.
Alors qu’ici, le droit constitutionnel dit que “Toute personne a droit à un environnement sain, satisfaisant et durable et a le devoir de le défendre”, une partie du pays est en proie à la déforestation et la désertification, notamment à cause de la pression sur la ressource forestière. En effet, le bois de chauffe, le charbon de bois et autres formes de biomasse représentent la ressource traditionnelle d’énergie la plus utilisée par les populations à faible revenu.
Dans cette situation, agir pour l’émergence d’autres approches énergétiques va de pair avec la préservation des revenus.
dans cette situation, le geres agit déjà pour :
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la diffusion de foyers de cuisson améliorés réduisant la consommation de bois
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la formation de groupements féminins à la construction et à la diffusion de ces foyers
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la mise en place d’un système de suivi de la diffusion et de l’usage de ces foyers
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l’implantation de mini réseaux d’accès à l’électricité ou de kits solaires
-
l’amélioration des conditions sanitaires ET de la situation économique des familles
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en réduisant l’impact environnemental et les émissions de carbone
soit 17.000 tonnes de CO2 évitées, des centaines d’emplois créés ou consolidés et des kilomètres de sourires retrouvés
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tout ceci ne suffira pas, même si c’est déjà bien
En Mongolie, chauffer mieux, tousser moins.
Plus de 50% de la population vit en ville, à Oulan-Bator et 60% de la population d’Oulan-Bator vit dans des quartiers très défavorisés. Durant les 8 mois d’hiver, quand les températures descendent parfois jusqu’à -40°C, la situation est particulièrement difficile.
Face à ces conditions extrêmes, les familles n’ont pas d’autre choix que de brûler du bois ou du charbon de qualité médiocre pour chauffer leurs maisons ou cuire leurs aliments. Il en résulte une situation dramatique de pollution de l’air intérieur et extérieur pour tous les citadins : ces combustibles provoquent une pollution atmosphérique particulièrement chargée en particules fines qui peut aller jusqu’à 12 fois les limites recommandées par l’OMS.
Dans cette situation, développer des solutions abordables pour l’isolation, le chauffage et l’efficacité de la cuisson est, en plus d’un enjeu environnemental, une question de santé publique.
dans cette situation, le geres agit déjà pour :
-
la diffusion de foyers de cuisson améliorés réduisant la consommation de bois
-
la formation de groupements féminins à la construction et à la diffusion de ces foyers
-
la mise en place d’un système de suivi de la diffusion et de l’usage de ces foyers
-
l’implantation de mini réseaux d’accès à l’électricité ou de kits solaires
-
l’amélioration des conditions sanitaires ET de la situation économique des familles
-
en réduisant l’impact environnemental et les émissions de carbone
-
soit 17.000 tonnes de CO2 évitées, des centaines d’emplois créés ou consolidés et des kilomètres de sourires retrouvés
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tout ceci ne suffira pas, même si c’est déjà bien
Aidez-nous à aller encore plus loin contre l’injustice climatique
Les crises climatiques, dont nous mesurons seulement l’impact, ont déjà des conséquences directes pour de nombreuses personnes dans le monde. Nous avons le devoir d’agir avec ingéniosité et détermination dans toutes les situations où il est encore possible de le faire, et en priorité là où celles et ceux qui ont le moins contribué à la catastrophe actuelle en subissent le plus les conséquences.
Aidez-nous à faire vivre la solidarité climatique
D’autres idées pour agir toujours plus pour la solidarité climatique
Notre campagne #allerplusloin a besoin de vous ! Vous pouvez nous aider à faire passer le message en diffusant nos visuels sur les réseaux sociaux.
Trois labellisations valent mieux qu’une
Depuis 2014 et pour la troisième fois, le Geres obtient cette année le label IDEAS, qui atteste des bonnes pratiques de notre association en matière de gouvernance, de finances et d’évaluation.
Décerné sur la base des exigences du “Guide IDEAS des Bonnes Pratiques”, ce référentiel engage notre organisation dans une dynamique d’amélioration continue pour optimiser son action et favoriser son développement. A noter que, par souci d’indépendance, les organismes accompagnés et labellisés ne peuvent pas adhérer à l’Institut IDEAS.
Pour en savoir plus : https://ideas.asso.fr/le-label/