“Tout faire pour montrer que c’est possible”. Découvrez le profil engageant d’Hasna Oujamaa, responsable mécénat et partenariats.
Rencontre avec notre passionnée de justice sociale ET environnementale.
Notre responsable mécénat et relations partenaires au Geres, Hasna Oujamaa, a dédié l’intégralité de son parcours professionnel au bien commun, à la solidarité et à la protection de l’environnement.
Diplômée d’un master 2 en Économie Sociale et Solidaire obtenu à l’Université Lumière Lyon 2 et d’un Master 2 en Géoéconomie et intelligence Stratégique à l’IRIS, elle se lance dans le monde de la solidarité. D’abord comme coordinatrice de projet en ONG dans plusieurs pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest, et d’Amérique Latine, Hasna continue son parcours auprès de la Fondation de France en tant que Responsable programme et fondations abritées notamment, en passant par l’ONG Acting For Life avant de finalement rejoindre le Geres en 2017.
La levée de fonds suppose beaucoup d’agilité, de malice même, dans la manière de procéder et s’adapter aux interlocuteurs
Arrivée dans l’équipe il y a maintenant sept ans, ce que Hasna aime particulièrement c’est ce défi qui consiste à aller chercher d’importants partenaires et soutiens financiers pour nos projets. En pratique, elle développe des partenariats stratégiques pour les projets et l’ONG, qui apportent au Geres non seulement des solutions de financements privés, mais permettent également de tisser des liens privilégiés avec des fondations. Pour les associations, les fonds privés et les dons sont importants car ils permettent de compléter des financements manquants, de mener des projets exploratoires, d’innover ou tout simplement de faire fonctionner la structure.
“J’aime ces liens de confiance et qui sont sincères, j’aime quand je parviens à les maintenir et construire une relation dans la durée, et cet engagement croissant de nos partenaires.”
Dans son quotidien, Hasna fait le lien entre les équipes terrain chargées de la mise en œuvre des projets, l’équipe du siège, les membres du directoire et les philanthropes (personnes ou structures qui apportent des fonds via du mécénat). Elle interagit par conséquent avec une très grande diversité d’interlocuteurs et d’interlocutrices ne serait-ce qu’au sein du Geres : services, équipes régionales mais aussi bénévoles ou encore membres du conseil d’administration : tous et toutes ont leur rôle à jouer.
Côté partenaires, travailler aussi bien avec des directions générales que des agents opérationnels est pour elle la garantie de relations de qualité, franches, saines, dans la durée. Et c’est justement cette dimension “qualité” qui lui plaît quand elle contribue à améliorer des process, des modes de fonctionnement, pour rendre les actions du Geres toujours plus transparentes. Elle agit notamment vis à vis de nos soutiens, pour tenter de guider dans leur mode de soutien et le choix des actions, pour un impact à long terme.
À ce titre, elle est particulièrement fière d’avoir contribué à la définition et l’animation du dispositif de lutte contre la précarité énergétique à Marseille qui met en lumière, au delà des projets consécutifs, une véritable “vision” du Geres qui travaille depuis plus de 20 ans sur cette thématique, prenant en compte les besoins spécifiques des bailleurs en face de ceux des populations. Cette capacité à sensibiliser certains mécènes, au point qu’ils décident finalement de soutenir des thématiques qui n’étaient pas à priori dans leurs priorités, c’est une grande victoire.
Relire notre article Vingt ans de lutte contre la précarité énergétique
“On doit changer ce comportement qui menace l’évolution du système humain”
Interrogée sur l’avenir, Hasna se dit un peu sceptique et profondément touchée par le manque d’efforts et d’engagements pour changer les choses. D’un naturel optimiste, elle a décidé de s’engager dans la construction d’une vision toujours positive.
Pour elle, la Solidarité climatique devrait être le mode de fonctionnement classique de notre société, le principal mécanisme qui devrait régir nos interactions, mais elle est bien consciente qu’on en est malheureusement très loin.
“Nous sommes des êtres vivants, on devrait être solidaires entre pairs, avec ceux et celles qui étaient là avant nous et ceux et celles qui viennent. Nous devons trouver le bon équilibre et la justice pour que tous les êtres vivants soient bien traités. Pas dans une économie régie par les règles du marché sans considérer les êtres vivants et leurs besoins”
Dans cette période d’enjeux sociétaux et environnementaux d’envergure, où tous les indicateurs montrent que la situation est très grave, elle voudrait pouvoir embarquer les personnes qui doutent, en leur prouvant qu’elles ne vont rien “perdre” si on changeait de modèle, mais au contraire gagner en qualité de vie, en qualité de l’air, en libertés et droits humains.
Son leitmotiv, c’est faire tout ce qu’il faut pour montrer que c’est possible et développer des solutions. Elle voudrait aussi contribuer à démontrer que le bien-être ce n’est pas que le fait de posséder plus. Pour Hasna,il y a un travail important à faire pour déconstruire ces modèles-là, le mythe de la possession sans partage.
“Il faut recréer des futurs désirables tout aussi intéressants et qualitatifs, qui valent plus et font société.”
Pour elle, le travail de plaidoyer est important car il permet aussi de changer ces pratiques collectives, de prendre des décisions politiques plus ambitieuses avec toutes les complexités que cela impose. Hasna considère que le spectre spécifique que propose le Geres à travers la transition énergétique est un levier qui permet d’aller assez vite dans le changement, dans la façon d’occuper son logement, de pratiquer l’agriculture, d’exploiter des forêts, le tout de manière connectée à la dimension sociale.
“Engagez-vous pour parler de nos projets autour de vous”
Mais elle constate que même si on a, dans l’association, de beaux projets et des expert·es de talent, on n’est pas assez nombreux et nombreuses pour en parler autour de nous, et démontrer que c’est possible. Pour elle, si davantage de voix racontaient ces histoires de vie, on pourrait aller au-delà de la dimension expérimentale.
Si notre rôle au Geres est d’initier des solutions pour faire en sorte que d’autres acteurs se les approprient et les développent, celui des citoyen·nes bénévoles, pourrait être de se mobiliser pour nous aider à mettre en lumière ces solutions.
“La Solidarité climatique, la transition énergétique, nos projets, nous avons besoin d’en parler, dans différents cercles, sous différentes formes, pour donner à connaître ces solutions pour qu’elles se diffusent. »
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