Rencontre avec Lana Gueniche, assistante communication et mobilisation au Geres
“Il nous faut un changement radical de société” : rencontre avec Lana Gueniche
Étudiante engagée de 23 ans, Lana Gueniche a rejoint le Geres en mars 2024 pour un stage de 4 mois en tant qu’assistante communication et mobilisation.
Spécialisée en sciences de l’éducation, ingénierie et gestion de projets internationaux, Lana travaille actuellement à parfaire la communication du Geres et à accroître la mobilisation citoyenne.
Passionnée de yoga, de randonnée et de lecture, végétarienne depuis ses 17 ans, Lana est habitée par de fortes convictions, qui l’ont menée au milieu associatif et, plus récemment, jusqu’à la solidarité internationale au Geres. Découvrez son parcours.
Un stage pour découvrir et comprendre une autre facette des Organisations Non Gouvernementales
Lana a réalisé son stage de fin d’études de son master sciences de l’éducation, ingénierie et gestion de projets internationaux au Geres, mais elle n’en était pas à sa première expérience dans le milieu associatif.
Très concernée par les problématiques environnementales, elle a effectué, l’année dernière, un stage au sein de Greenpeace en Belgique comme coordinatrice de volontaires, au cours duquel elle a pu gérer des groupes de bénévoles, organiser plusieurs événements et découvrir la mobilisation au sein d’une organisation militante.
“Je voulais voir l’intérieur d’une ONG de développement”
Après cette expérience, qu’elle considère comme très riche et formatrice, elle décide de s’orienter vers un stage en solidarité internationale. “Je voulais voir l’intérieur d’une ONG de développement qui a des projets pratiques, de long terme, sur le terrain”, explique-t-elle.
Au sein du Geres, elle a notamment pu créer un “guide témoignages” et un “guide photos”, pour donner des outils de récolte de données et à celles et ceux qui sont sur le terrain, de manière à valoriser les projets des équipes du Geres et à mettre en lumière les situations de nos bénéficiaires. Un projet dont elle est particulièrement fière. “Je pense que c’est un outil capital pour nous aider à réduire la frontière entre ce que l’on fait et ce que l’on montre, parler de nos projets de terrain, et, surtout, pour sensibiliser le public à ce qui se passe dans d’autres pays”, raconte-t-elle. Une problématique qu’elle connaît bien puisqu’elle écrit actuellement un mémoire sur les moyens pour une ONG de développement de susciter de l’émotion et de l’engagement.
Dès son arrivée au Geres en mars 2024 elle est également mobilisée sur le Jour de la Terre, événement mondial dont le Geres a la coordination française. Elle gère les réseaux sociaux mais assure aussi le suivi des événements organisés partout en France. “C’est un peu comme si j’y participais. Cela m’a permis de me rendre compte qu’un tel événement peut vraiment être mobilisateur et j’étais contente de pouvoir participer à ça”, confie-t-elle.
Mettre ses convictions au service de son travail
Les événements, elle s’y connaît puisqu’elle en a organisé plusieurs avec l’association de laquelle elle faisait partie tout au long de ses études dans sa ville natale, Fontenay-sous-bois. Elle a notamment participé à la création d’un projet intitulé “La ville de demain”, dans lequel les citoyens et citoyennes ont pu proposer des idées de projets pour leur ville. Trois ont été retenus, celui de la construction d’un bar éco-citoyen avec des matériaux récupérés et recyclés, celui de récupérer les invendus alimentaires de la ville quelques fois par mois pour les redistribuer et enfin l’organisation d’un “festival des peupl’lié” dont l’objectif était de rassembler les citoyens et citoyennes et de les sensibiliser à la cause écologique et sociale. Une expérience très formatrice et fondatrice dans sa volonté de mettre ses convictions au service de son travail.
Des convictions qui sont multiples puisqu’en dehors de la cause environnementale elle est également très sensible à la cause animale, dont elle a fait un combat il y a déjà 6 ans en devenant végétarienne. C’est, pour elle, ce qui compte le plus, avec la préservation de la biodiversité.
“Comme le dit la campagne du Geres, il faut #allerplusloin”
Une biodiversité que l’on gagnerait à mettre toujours plus en avant pour donner envie aux gens de s’engager selon Lana. Car elle en est sûre, “il faudrait un changement radical de société dans laquelle tous et toutes se mobilisent pour la préservation de la planète, quitte à ce que l’on ait un électrochoc”. Elle confie avoir eu un espoir après la crise sanitaire, et ce moment où beaucoup de gens ont questionné leur façon de vivre et de consommer, avant d’être déçue. Et si elle “reste optimiste et continuera toujours à faire le plus d’actions possibles”, elle sait que les petits gestes et les projets des seules associations ne suffiront pas à sauver la planète. Car, elle l’assure : “ce n’est pas seulement en triant ses mails que l’on va changer la donne, comme le dit la campagne du Geres il faut, le faire, mais il faut aussi #allerplusloin”
Aujourd’hui, elle aimerait enjoindre toutes et tous à s’engager, à cesser “d’être égoïste et, surtout, à regarder ce qu’il se passe dans d’autres pays et se demander si l’on trouve juste que d’autres populations payent les dégâts pour nous”.
Arrivée à la fin de ses études, Lana compte bien trouver un emploi dans le secteur associatif et entreprendre une carrière qui lui ressemble, engagée et porteuse de sens.
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