La transition énergétique est devenue une obligation pour enrayer l’urgence climatique.
Afin de garantir une transition plus équitable et plus juste que ses prédécesseurs, les États et les autres parties prenantes doivent veiller à ce que les femmes aient le droit de participer à la transition énergétique. L’un des moyens de parvenir à une participation significative des femmes à la transition énergétique est de s’appuyer sur le droit international des droits humains.

Face aux défis de la transition énergétique, il serait incorrect de ne pas intégrer la participation des femmes au sein de la transition.

Trois points clés à mettre en avant :

• Premièrement, nous devons nous intéresser au contenu des projets politiques ou des projets énergétiques qui se veulent « participatifs » afin d’identifier comment cette participation a eu lieu et si elle a été réellement efficace.
• Deuxièmement, nous devons reconnaître que certains projets énergétiques – par exemple, les fours solaires – peuvent être fondés sur des hypothèses sexospécifiques et inégales et ainsi reproduire l’inégalité entre les sexes plutôt que de la contester,
• Troisièmement, nous devons nous assurer que les préoccupations intersectionnelles soient traitées de manière adéquate. Il faut pour cela, par exemple, entreprendre une analyse intersectionnelle du genre et rechercher les  » exclusions participatives « , en désagrégeant le genre lui-même afin que les femmes puissent également s’engager. Enfin, les questions relatives à la participation des femmes doivent être prêtes à s’engager ouvertement dans les questions de pouvoir et de politique.

Ce document d’information propose des solutions pour intégrer au mieux les femmes dans la transition énergétique et les énergies renouvelables. Parmi les recommandations, le collectif Empowermed, dont le Geres est membre, propose des idées et des solutions pour les femmes vivant sur la côte méditerranéenne.